Ça y est...
Nous sommes de retour en France !
Par Flo
Infiniment moins fréquenté qu’en Thaïlande, le Cambodge a aussi un bout de côte. Ce sera donc par le bord de mer que nous finirons notre périple dans ce beau pays.
Après avoir longuement hésité entre Kampot et Kep, deux villes du sud, nous prenons finalement un bus en direction de Kampot. Après quelques heures d’une route particulièrement défoncée, en retard sur l’horaire (comme souvent au Cambodge), le bus finira par s’arrêter dans un petit bled. Il ne repartira pas… essieu cassé ! Après renseignement, il s’avère que nous sommes en fait à Kep. Bon, et bien on va rester à Kep alors !
Nous récupérons donc nos sacs et partons accompagnés de 2 françaises rencontrées dans le bus, Camille et Anne. Nous trouverons rapidement une guesthouse qui s’avérera être particulièrement sympathique.
A Kep (Kep-sur-mer à l’époque française), il ne se passe pas grand chose. L’attraction locale est la petite île de Tonsay (dite l’île aux lapins) à 20 minutes de bateau. Nous décidons donc d’y aller pour passer une nuit sous les conseils d’autres voyageurs rencontrés ici qui nous affirment que c’est super d’en faire le tour à pied, qu’on y mange facilement et pour pas cher et qu’on peut se baigner dans des petites criques. Avec le recul, on se dit qu’ils n’y étaient probablement pas allés…
A peine arrivés vers 13h, nous partons donc pour faire le tour en se disant qu’on trouvera de quoi manger en route. Déjà, le sentier s’enfonce rapidement dans la jungle où il faut régulièrement passer à 4 pattes sous les branches piquantes, il fait très chaud et aucun resto ne pointe son nez. Question baignade, peu envisageable, la côte est très rocheuse et les rares criques sont jonchées de détritus !
Apres 2 heures de marche en se perdant plusieurs fois, nous sommes affamés et soudain… c’est le drame ! Plus de sentier… Placé là, un gars propose de nous emmener en bateau ce qui doit être son business. Mais c’est sans compter sur nos deux charmantes étudiantes en médecine en manque d’aventure qui suggèrent de marcher dans l’eau pour rejoindre la baie suivante. Ça doit passer !
On finira pas y arriver effectivement apres avoir marcher ¾ d’heure avec de l’eau marron jusqu’à la taille, sans voir nos pieds et trébuchant sur des rochers coupants ! Merci les filles… Mais bon, on ne leur en veut pas bien sûr.
On reviendra finalement à notre point de départ après plus de 3 heures et attendrons encore une heure pour qu’on nous serve un plat de nouilles aux poisson arrêtes à prix d’or…
A part cette petite aventure et à condition de rester sur la plage à peu près entretenue où se trouvent les bungalows, l’île aux lapins (bien qu’on n’en ait pas vu la queue) à un petit goût de bout du monde et n’est pas désagréable. On s’est vite réfugié dans un hamac, définitivement la meilleure activité ici…




Nous passerons ensuite nos 2 derniers jours cambodgiens à Kampot (enfin !), petite ville coloniale hors du temps et tranquillissime au bord de sa rivière. Nous y louons une mobylette pour visiter la superbe campagne des alentours et notamment les plantations de poivriers (un comble pour moi qui déteste ça !).





Nous y retrouvons aussi Claire et Yoann, qui décidément nous poursuivent…, pour deux soirées bien sympa autour de quelques fruits de mer.

Pour rejoindre la Thaïlande, nous passerons cette fois par la frontière côté sud, plus calme. Apres 5 heures passées dans un van (avec un record du monde à la clé : 8 m3 de cartons et produits frais en tous genres, une moto sur le toit, 14 personnes et un chien !!!), ¼ d’heure sur une moto-taxi à 3 avec nos bagages (on ne sait toujours pas comment c’est possible), 2 heures dans un 2ème van suivi d’un 3ème, 5 heures dans un bus et une ½ heure de taxi, nous revoilà à Bangkok, fin prêts pour les 10 derniers jours de notre voyage.
Par Marie
Le Cambodge ne se résume pas aux fabuleuses richesses d´Angkor bien évidemment, c´est ce que nous allons vérifier au cours des prochains jours. Nous partons donc à la rencontre des Cambodgiens d’aujourd’hui et nous allons aussi essayer de connaitre mieux leur histoire douloureuse.
Pour rejoindre Phnom Penh, nous choisissons l’option « aventure » qui consiste à prendre le bateau jusqu´à Battabamg puis un bus, on aime bien se compliquer la vie ! Nous verrons bien le temps que cela prendra….
Notre hôtel nous avait parlé d’un « speed boat » , c´est en fait sur une barque flanquée d´un moteur de hors bord 10 fois trop puissant pour son gabarit et faisant un bruit du tonnerre que nous avons finalement embarqué. Nous n´étions pas très nombreux à bord, des touristes à 90% et quelques locaux.
Ce trajet en bateau a duré au total 8 heures mais nous a permis de voir un autre visage du Cambodge invisible depuis la route , la vie des villages flottants… et quelle vie ! On pénètre dans l´intimité de leurs habitants car ces maisons sur pilotis sont ouvertes sur la rivière et tout le monde vit dehors en permanence. On assiste donc, les yeux grands ouverts, aux rituels de la vie quotidienne : de la toilette du matin à la sieste dans le hamac, télé allumée, mais aussi les courses grâce aux bateaux supermarchés qui débordent de tout les produits nécessaires, les jeux des enfants, le repas, bref on se rend compte que, malgré l´apparente hostilité de ce genre d’environnement, on se débrouille pour vivre «presque» normalement. Je dis «presque» car au niveau hygiène, ce n´est pas vraiment ça, on a pu le constater pendant la pose déjeuner (on fait pipi dans l´eau de la rivière, le riz d´une couleur douteuse, séchait au soleil dans une casserole posée par terre à coté d´un chien, bref on a acheté des chips !).
Et nous commençons à comprendre pourquoi le Cambodge est le rival de la Thaïlande au concours du pays du sourire car en chemin, quasiment tous les habitants, jeunes ou vieux, nous ont souri, salué d´un geste de la main ou gratifié d´un sympathique Hello !!! Des vrais stars…






Battabamg nous a donc accueilli pour la nuit, et nous avons repris notre route le lendemain en bus cette fois pour la capitale. Le voyage en bus au Cambodge est folklorique aussi et nous laisse parfois perplexe : entre la fuite due à la climatisation colmatée par le rideau, les clips et karaoké version Cambodge, les pauses déjeuners toutes les heures avec vente de sauterelles grillées, disons qu’on était content d’arriver !
Phnom Penh, comme toutes les capitales, est une ville bruyante et encombrée. La visite de la prison de Tuol Sleng restera bien sur un souvenir marquant. Triste sort pour cette ancienne école construite par les Français et transformée en geôle et lieu de tortures par les Khmers Rouges entre 1975 et 1979, il n’y a pas si longtemps finalement…
Aujourd’hui le site est un musée où tout ou presque est resté en l’état : cellules minuscules en briques construites à la hâte et souvent sans fenêtre, des barbelés le long des bâtiments pour éviter les suicides, les salles d’interrogatoire ou plutôt de torture avec le lit et les chaînes, au mur quelques photos édifiantes… tout ici évoque la mort et la souffrance.





Puis on traverse des salles et des salles remplies de photos des prisonniers en noir et blanc prises par leurs bourreaux où il devient impossible de retenir ses larmes… beaucoup ne sont que des enfants.



Seules 7 personnes sur 15 000 environ qui ont été emprisonnées ici sont ressorties vivantes de cet enfer. D’autres salles sont remplies de portraits d’anciens Khmers Rouges à l’époque et ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, signe de réconciliation du peuple avec lui même, et on se rend compte que la plupart n’avait pas 18 ans lorsqu’ils se sont engagés.
Au total, on estime à 2 millions le nombre de morts au Cambodge à cause des Khmers Rouges sans compter le nombre de personnes mutilées par les mines dispersées dans les campagnes. Les différents témoignages que l’on a pu lire sont édifiants. On ressort de Tuol Seng bouleversé mais avec encore beaucoup de questions en suspens car ce musée n’explique pas vraiment ce qui s’est réellement passé, pourquoi. D’ailleurs, le pays ne semble pas avoir digéré son Histoire puisque les principaux dirigeants dont le responsable de cette prison n’ont toujours pas été jugés le procès étant perpétuellement repoussé. Mais le pays semble vivre normalement aujourd’hui, du moins, de notre point de vue de touristes bien sur et on a du mal à imaginer que toutes ces horreurs ont pu se produire il y a 30 ans.
Note plus gaie, nous avons revu nos deux compagnons de trek du Nepal, Claire et Yoann pour une soirée bien sympa entre vieux routards avant de quitter la capitale…
Par Marie et Flo

Après 12 h de train, 4 h de bus, 1 h d´âpres négociations à la frontière (dur, dur encore !) 2 h de voiture et 15 min en tuk-tuk, nous posons enfin nos sacs à Siem Reap, au Cambodge. Ville poussiéreuse sans intérêt et envahie de touristes, Siem reap est pourtant le camp de base obligatoire pour tout visiteur désireux de découvrir les trésors d’Angkor. Ce site mythique ne bénéficie probablement pas encore de l’aura qu’il mérite, et c’est tant mieux… même si le tourisme de masse commence quand même à poindre son nez.
Il est impossible de tout voir à Angkor car l’ensemble couvre une superficie de 400 km2. Nous choisissons le forfait de 3 jours à 40 US$ par personne tout de même mais qui nous permet de voir les sites majeurs et d´explorer quelques temples plus lointains. Nous avons opté pour visiter le site en tuk-tuk d’abord puis à bicyclette le dernier jour. Le tuk-tuk est une sorte de petite « chariotte » sur roue à l´arrière d´une moto ; c´est sympa et confortable, mon véhicule préféré en Asie ! A vélo, on va moins loin c´est sûr mais on s´imprègne plus de l´ambiance, on prend le temps… Nous avons passé une de ces 3 journées en compagnie de Noémi et Iñaki, 2 espagnols très sympas de San Sebastian, rencontrés à la frontière, ce qui nous a permis de nous remettre à l´espagnol, non sans mal au début mais quel plaisir pour nous !
Mais revenons à Angkor et ses mystères et laissons la plume à Flo pour qu´il nous livre ses impressions…
Il ne faut pas s’imaginer un seul monument mais une citée entière dispersée aujourd’hui en pleine nature. « Angkor » signifie d’ailleurs « capitale » en langue khmer et compta à différentes époques plus de 100 000 personnes ; énorme quand on sait que tout cela date du Moyen Âge, les constructions s’échelonnant du IXe au XIIIe siècle.
Il ne reste aujourd’hui que les temples (presque 300 en tout !), constructions les plus solides, mais il n’est pas difficile d’imaginer toute la vie qui devait régner autour et la démesure des monuments témoigne de la grandeur de la civilisation khmer. Beaucoup sont encore étonnamment bien conservés malgré les effets du temps et les pillages successifs. Les statues et ornements en matériaux précieux ont aujourd’hui disparu mais restent les ouvrages en pierres taillées dont la finesse des motifs émerveille.
L’époque des Khmers rouges n’a pas non plus aidé à la conservation… Même si le pillage fut en fait limité, les révolutionnaires se sont acharnés à faire disparaître les motifs religieux, décapitant les bouddhas de façon systématique et allant même jusqu’à gratter ses représentations gravées sur les murs ! Bon nombre de documents, résultat d’années de travail méticuleux entamé par la Conservation d’Angkor (dans laquelle la France est historiquement très impliquée), furent aussi détruits…
On peut citer les temples que l’on a préfèrés comme Preah Khan, Banteay Srey, Bayon et Ta Phrom, mais il est bien difficile d’en parler. Même les photos ne peuvent pas vraiment restituer l’atmosphère qui y règne. Il faut voir ça de ses propres yeux…
Disons que la nature produit de belles choses, l’Homme aussi parfois, mais Angkor a tiré le meilleur des deux. Les images qui nous marqueront le plus sont celle des racines qui s’entremêlent harmonieusement autour des pierres et les tours ornées de visages sculptés qui surgissent de cet océan vert.
Certainement l’une des plus belles choses qui nous ait été donnée de voir.
En 1296 déjà, Tcheou Ta Kouan, voyageur chinois que l’on peut qualifier de premier touriste sur le site, avait déclaré : « Je salue la perfection ». Tout était dit…




















Par Flo
Nous continuons notre montée vers le nord de la Thaïlande qui nous amène d’abord à Chiang Maï.
C’est une ville bien agréable où nous sommes restés plusieurs jours. On y flâne beaucoup notamment dans les innombrables marchés. Il faut dire que les thaïlandais sont des champions en la matière : du bazar nocturne à touristes (artisanat, fringues et contrefaçons en tous genre) au petit marché alimentaire local, le tout à des prix dérisoires, il y a de quoi faire. Ce qui nous plaît le plus, ce sont les milliers de petits stands proposant des tas de choses à manger. C’est appétissant (sauf les insectes grillés), c’est assez propre et c’est le plus souvent délicieux ! Il nous arrive de prendre un repas comme ça, en allant de stand en stand, le tout pour 1 ou 2 euros pour deux !

Pour rester sur le côté miam miam, nous avons aussi pris des cours de cuisine thaï. Un super souvenir car c’était très bien organisé et on a préparé plein de trucs délicieux. On est même reparti avec un petit livre alors aiguisez vos papilles car on a bien l’intention de s’y réessayer en France…



A Chiang Maï, on a aussi retrouvé Nathalie et Luc, 2 marseillais égarés, en fait une collègue de Marie et son homme. C’était bien sympa de revoir des têtes connues et on en a profité pour se joindre à eux dans un trek organisé de 2 jours dans les alentours. Enfin “trek”, c’est une façon de parler car en fait, plusieurs activités étaient au programme. Marche bien sûr avec découverte de petits villages communautaires mais aussi ballade à dos d’éléphants et rafting local sur des radeaux en bambous et ce n’était pas de tout repos…
D’abord l’éléphant, c’est plus sportif que ce qu’on imaginait. On est sur une espèce de banquette mais pas très confortable et surtout le chemin est plus que défoncé ! Et puis, on est tombé sur un jeune éléphant tout fougueux qui n’en faisait qu’à sa tête et qui choisissait systématiquement le pire chemin pour tester son équilibre. On s’est même fait un peu peur mais c’était bien sympa au final.
Quant au rafting, il faut être thaï pour s’engager dans une rivière avec des rapides sur quelques malheureux bambous attachés entre eux !!! Bon, notre pilote assurait et la rivière n’était pas vraiment déchaînée mais on a quand même fini trempé.







Dernière activité à Chiang Maï, et pas la moindre, le tailleur (de vêtements bien sûr pas de pierres). Jalouse de mon costume en préparation à Bangkok, Marie voulait se faire faire une robe et avait même un modèle en tête. Reste a trouver LE tissu qui va bien et c’est là que ça se corse… Je vous passe les détails mais on a du faire 50 tailleurs et finir par carrément visiter la fabrique de tissus pour enfin trouver quelque chose ! Au final, ce sera 2 robes + 1 ensemble veste/pantalon + quelques petites choses pour moi (quand même !). En gros, on s’est un peu lâché !….
Petit message pour Carole et Cédric : n’ayez crainte donc, bien que juste de retour, on n’arrivera pas à votre mariage en short et chaussures de rando !
Nous nous dirigeons ensuite vers Chiang Raï (à ne pas confondre) un peu plus haut, que nous atteignions par des chemins détournés, en bus d’abord puis en prenant un long tail boat (bateau traditionnel tout en longueur) ; pourquoi faire simple…
Basse saison oblige, on n’a croisé sur le trajet qu’un touriste égaré en vélo. C’était bien agréable et surtout très beau. En attendant le bateau, on est aussi tombé sur un groupe de thaïlandais venus de Bangkok en pèlerinage dans le temple local. Des gens adorables qui, dès qu’ils nous ont vu, nous ont proposé de partager leur repas. Et ça ne se refuse pas bien entendu…




De Chiang Raï, nous avons ensuite loué une voiture pour monter encore vers le nord (tels la bêbête…) direction les frontières du Myanmar (ex-Birmanie) et du Laos, séparés de la Thailande par le Mékong. Cette région bien particulière au croisement des 3 pays est connue sous le nom de “Triangle d’or” en hommage à son sulfureux passé. Longtemps restée un haut lieu du trafic d’opium, la zone n’est plus aujourd’hui qu’un belvédère pour touristes. Bon, on pourra dire qu’on y a été… et puis c’est quand même joli.

Cela nous aura surtout donné l’occasion de parcourir cette région un peu paumée. C’est très vallonné, les paysages sont superbes et on croise des petits villages typiques. Les gens parlant bien sûr peu anglais ici (moins que nous, c’est dire !), cela a donné lieu à quelques improbables mais mémorables conversations ; dialogues de sourds où nous répondions aux grandes tirades de nos interlocuteurs par le peu d’expressions traduites dans notre guide, du genre « Comment allez-vous ? » ou « Prendre un touk-touk »……
Le plus efficace reste alors le mime et le sourire bien sûr…




Et puis nous restera aussi cette minuscule route du bout du Monde qui longe la frontière birmane, totalement déserte à part 2 postes militaires, et que l’on a empruntée dans une atmosphère humide et embrumée. On s’apprêtait à voir surgir de nulle part un trafiquant d’opium ; on s’y croyait quoi !…



De retour à Chiang Maï et bien décidés à ne pas perdre trop de temps (et oui le retour approche…), nous prendrons un train de nuit pour Bangkok et enchaînerons direct en direction de la frontière cambodgienne.
Angkor nous attend, même si après tout ce temps, il ne doit plus en être à 1 ou 2 jours près !
Par Marie
Nous quittons Bangkok pour nous rendre 600 km plus au nord, dans la ville de Sukhothaï, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
La ville a été fondée en 1238 par le prince Bang Klang Thao qui mit fin au règne Khmer d’Angkor Wat. Elle fut la première capitale du Siam (Thaïlande). Son nom signifierait « aube » ou « naissance du bonheur »… La civilisation de Sukhothai dura 150 ans. Le plus grand des monarques de cette dynastie, Râma Khamheng qui régna de 1275 à 1317, créa l’alphabet thaï, établit des relations diplomatiques avec la Chine, instaura le bouddhisme comme religion nationale et permit le développement artistique de la ville qui se couvrit de temples et de sculptures. Avec ses derniers rois, Sukhothai déclina tandis que le royaume d’Ayutthaya (autre ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco) montait irrésistiblement.
Nous restons 2 jours sur place, histoire de profiter pleinement de cette cité et nous nous offrons 2 nuits dans une superbe maison en teck rien que pour nous vu qu’il n’y a personne en cette saison. Grande chambre, beaux meubles, terrasse, bons petits déjeuners, il ne manque que la piscine…


Le meilleur moyen de visiter le parc historique de Sukhothaï est le vélo car la majorité des temples se trouve dans l’enceinte du parc, fermé à la circulation. Basse saison rime avec basse fréquentation, nous avons l’impression d’avoir le parc pour nous. Excepté une rencontre fortuite avec un beau scorpion tout noir qui a failli attaquer Gros Bill et Tricotine en train de poser pour la photo, nous sommes enchantés par cette ambiance bucolique de ce magnifique parc couvert de temples, de bouddhas, de lacs…









Tout zen, nous quittons ce havre de verdure pour aller plus au nord explorer la région du triangle d’or…